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L'EDITO
Depuis les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre, les propos et actes antisémites que subissent nos concitoyens de confession juive ont redoublé. S’il est déjà intolérable qu’en « temps normal » nous comptions environ un millier d’actes antisémites par an, il est encore plus choquant qu’en quelques semaines, ce nombre ait doublé.
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Aux propos antisémites sur les réseaux, ont succédé des étoiles de David sur les murs.
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Mardi 7 novembre, les présidents de nos deux assemblées parlementaires ont appelé à une grande marche civique entre le Palais Bourbon et le Palais du Luxembourg unissant « tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République et sont déterminés à les défendre ».
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Ce soir-là, un viennois m’a fait savoir qu’il voulait qu’une telle marche ait lieu près de chez lui.
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Passant la nuit dessus - comment on organise une marche ; suis-je légitime à l’organiser ; combien aurions-nous de personnes à Vienne ; n’est-ce pas préférable de grossir les rangs de la marche parisienne ; est-ce que j’ai envie de gérer les extrêmes droites et gauches – je me réveille le mercredi matin avec l’idée saugrenue que le bon lieu c’est Grenoble. Mercredi matin, en commission, j’évoque l’idée à ma collègue Elodie Jacquier-Laforge, députée Modem du pays voironnais. Enthousiaste, elle m’apporte son soutien et me fait savoir plus tard dans la matinée que le CRIF grenoblois essaye de mobiliser les élus locaux pour porter cette marche.
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Immédiatement, au niveau national, certains excluent certains autres ; d’autres encore s’excluent eux-mêmes. Pas simple… Localement, je tranche pour un communiqué de presse signé des parlementaires de l’arc républicain, excluant les extrêmes. Entre ceux qui ne pensent pas que 6 condamnations judiciaires pour propos antisémites puissent révéler le fond de la pensée d’un homme et ceux qui ne trouvent pas que le Hamas est une organisation terroriste, le tri était pour moi vite fait.
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Le mercredi, en sortant de commission, je rentre et je me lance. J’appelle mes collègues députés puis la préfecture pour l’organisation de ma première manif ! On estime entre 500 et 800 participants. Le mercredi soir, Madame Yaël Braun-Pivet et Monsieur Gérard Larcher font ensemble le JT. L’estimation passe à 1200.
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Jeudi matin, avant de partir à la journée du Développement Durable de la plateforme Osiris, je prépare un communiqué de presse, en prenant le modèle des lyonnais signé par simplement 4 parlementaires, deux de la majorité, deux de l’opposition. Trop tard pour faire comme eux, j’ai déjà appelé trop de monde. Sur la route, j’appelle les 5 sénateurs. Là, je commence à comprendre que ça va être compliqué. Si je résume les avis : certains veulent que je propose le communiqué à la signature de tous les parlementaires ; certains veulent exclure expressément certains extrêmes ; d’autres ne veulent pas être seuls opposants de leur parti à signer avec la majorité ; enfin les derniers veulent au contraire que ce soit transpartisan, mais pas trop… bref, je parlemente toute la journée, sans jamais perdre le soutien de mes collègues de la majorité, mais pas que.
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A 17h, je m’impatiente et je change de méthode. Je mets un ultimatum sur un texte qui ne bougera plus et qui me semble acceptable largement invitant « tous ceux qui rejettent sincèrement et sans ambiguïté l’antisémitisme, le racisme et la banalisation de la haine ».
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A 18h, le communiqué de presse part signé par 8 parlementaires de 4 partis différents.
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Le lendemain, je découvre l’appel du président du département, puis d’élus locaux et enfin celui de parlementaires qui avaient des réserves sur mon communiqué. L’essentiel est là, nous serons tous ensemble dimanche à 14h30.
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Vendredi, conseillée par ceux qui ont déjà encadré ou organisé des manifestations, je valide la banderole, je déclare la manifestation, je choisis le trajet.
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Samedi 11 novembre, comme chaque année, j’assiste à plusieurs commémorations.
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Dimanche matin, je ramasse les feuilles mortes à la pelle. La pression monte.
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14h, arrivant place Verdun à Grenoble, je sens une forme d’exaltation. La place est déjà noire de monde.
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Le préfet, le procureur, le ministre Olivier Véran, le CRIF et toutes les autres associations, les élus nationaux et locaux de tous bords, ayant signé un appel ou non, avec ou sans écharpe, les religieux juifs ou autres, et surtout 4 000 isérois se sont mis derrière la banderole pour dire non à l’antisémitisme !
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Et c’est comme ça, convaincue qu’il fallait, mais sans savoir comment, que je me suis retrouvée à organiser ma première manif.
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Avec mes collègues Didier Rambaud, Marjolaine Meynier-Millefert, Elodie Jacquier-Laforge et Servane Hugues, nous avons accueilli dans les salons de la questure une cinquantaine d’élus isérois pour un petit-déjeuner convivial. Ce fût un véritable plaisir de les accueillir et de leur faire visiter l’Assemblée nationale.
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Groupe d'amitié France-Arménie
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Rencontre matinale avec l'ambassadeur de France en Arménie, Monsieur Olivier Decottignies, organisée par la présidente du groupe d'amitiés entre nos deux pays, Anne-Laurence Petel.
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Echange privilégié sur la situation des réfugiés du Haut-Karabakh dont l'accueil en urgence révèle des enjeux variés: intégration, scolarisation de 23 000 enfants, logement, emploi...
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La France se révèle être un partenaire privilégié dans l'accompagnement psycho-social des déplacés, la prise en charge des grands blessés, comme dans la coopération militaire ouvrant la voie à d'autres pays européens.
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La coopération économique illustrée par la centrale solaire flottante sur le lac d'Erevan sont une des priorités de la France.
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La préparation des centenaires de Charles Aznavour et de Sergueï Paradjanov, qui se dérouleront en 2024, démontrent que, au delà la coopération guidée par des impératifs géopolitiques, nos deux pays ont par leurs cultures des liens bien plus forts.
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Quel moment émouvant à Pont-Evêque pour l’inauguration du nouveau siège social de l’entreprise BEAL aux côtés de Michel, Philippe, Frédéric et Lana. Depuis 1951, l’histoire de BEAL est une histoire de famille, de détermination et d’innovation. Depuis l’atelier de Vienne que de travail et de chemin parcouru pour être devenu leader mondial de la corde de montagne !
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Dans ce nouveau chapitre, BEAL ne se contente pas d’être une entreprise performante elle affiche ses ambitions, nous présente ses valeurs: travail, amitiés, exigence.
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Je demeure convaincue qu’en ouvrant ce nouveau chapitre, BEAL continuera d’orner de fierté notre territoire.
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Marche contre l'antisémitisme
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Pour la République, NON à l’antisémitisme !
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Nous étions 4000 participants à Grenoble à la marche, ce dimanche 12 novembre pour dire non à l’antisémitisme qui est inacceptable et incompatible avec nos valeurs républicaines !
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Journée de travail préparatoire au texte immigration
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A la rencontre des équipes du Prahda de Chasse-sur-Rhône et visite avec ma collègue Sarah Tanzilli du nouveau CRA de Lyon Saint Exupery.
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Le programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile a été ouvert en 2017 à Chasse-sur-Rhône dans un ancien Formule 1.
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Pour la région AURA, 1000 personnes sont hébergées dans le cadre de ce programme dont une centaine ici.
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Le nouveau centre de rétention administrative de Lyon inauguré en juillet 2022 permet d’accueillir 140 personnes auxquelles l’administration ne reconnaît pas le droit de séjourner sur le territoire français.
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La durée moyenne de rétention sur ce site est de 32 jours.
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Je remercie chaleureusement ces équipes pour le temps et l’accueil qu’elles nous ont accordé. Ce retour de terrain est précieux
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POUR ME CONTACTER
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caroline.abadie@assemblee-nationale.fr
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