Aveu de fracture ?
Est-ce un aveu de fracture au sein de la communauté nationale ? « Ce qu’on constate, c’est qu’il y a dans le pays des endroits où des communautés qui rejettent le caractère universel de notre République et donc de nos valeurs. » La députée va même plus loin « certains préféreraient une population ségréguée et ne reconnaissent pas la communauté nationale ».
La députée tient à éviter tout amalgame : « attention, dans ces recommandations on ne vise pas les Français musulmans, assure Caroline Abadie, on vise toutes les communautés qui se sont repliées sur elles-mêmes, et parmi elles, les partisans d’un islam politique importé de l’étranger qui aujourd’hui développe un projet politique en contradiction avec nos valeurs.»
“Nos élus doivent arrêter le clientélisme, il ne faut plus acheter la paix sociale en distribuant des subventions.” – Caroline Abadie, députée LREM de la huitième circonscription de l’Isère
Un risque contre lequel les futurs maires de la majorité devront se battre, d’après Caroline Abadie : « nos élus vont avoir besoin d’outils et de conseils pour gérer cette situation ». Parmi ces conseils, une priorité d’après elle, « il faut d’abord que nos élus mettent fin à des pratiques de clientélisme, en donnant des subventions pour acheter la paix sociale ».
Il faut alors accroître sa vigilance, d’après la députée, « je ne dis pas qu’il faut couper les robinets, mais plutôt se demander ce que nos subventions financent et pourquoi on les donne ». Une autre forme de clientélisme est dénoncée par l’élue : « il faut aussi qu’on arrête de donner des emplois de complaisance, parce qu’une personne fait partie de telle ethnie et peut ainsi rapporter les votes de sa famille et de ses amis… ». La députée prône l’affichage public des offres d’emplois et des recrutements dans les mairies.
Autre recommandation portée par Caroline Abadie, « on ne veut plus qu’un élu change le règlement de sa commune pour une communauté, parce que c’est ça qui fait la rupture d’égalité entre tous les citoyens », assure l’élue. Elle prend l’exemple des piscines publiques (pas d’horaires spécifiques) ou encore du sujet douloureux de la déscolarisation des enfants. « On constate que des dizaines d’enfants, souvent des filles, sont déscolarisés chaque année, soit disant pour faire l’école à domicile, mais qui en fait, se retrouvent dans des écoles très sauvages, » ce qui constitue une rupture d’égalité pour la société et un risque pour les enfants eux-mêmes. Les futurs maires auront besoin qu’on les accompagne face à a ces défis conclut-elle.