Conformément à son engagement exprimé lors de sa rencontre avec les Gilets Jaunes, samedi 8 décembre, la députée Caroline ABADIE a organisé une table ronde, jeudi soir dernier à l’espace Saint-Germain. Avec une quinzaine de Gilets Jaunes, dont une partie habitant la circonscription, elle a pu avoir des échanges très riches et constructifs autour des sujets liés notamment au Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) et au pouvoir d’achat.

Sensible aux différentes opinions exprimées lors de cette réunion, Caroline ABADIE est restée à l’écoute, tout en mettant en lumière que : « certaines mesures ont pu être jusqu’à présent peu visibles et sûrement trop étalées dans le temps pour être perceptibles quotidiennement par les citoyens », comme la suppression de la Taxe d’Habitation en trois ans, la hausse de la prime d’activité en trois ans, ou encore la suppression pour les salariés des cotisations chômage et assurance maladie, dont cette dernière représente un gain de 30 euros pour un SMIC par mois.

Concernant le RIC, Caroline ABADIE a déclaré qu’elle était favorable depuis longtemps à ce mode d’expression qui « remettrait le citoyen au cœur de la démocratie ». Ce référendum existe déjà dans notre Constitution au travers du Référendum d’Initiative Partagée (RIP). Néanmoins, celui-ci n’a jamais été invoqué en raison de sa structuration. En effet, il doit être à l’initiative de 185 parlementaires et soutenu par un dixième des électeurs.

Les échanges se sont ensuite tournés vers le pouvoir d’achat. Caroline ABADIE a rappelé les dernières annonces d’Emmanuel MACRON : la hausse du SMIC de 100 euros par mois, sans que cela soit à charge des employeurs, afin de ne pas fragiliser les petites et moyennes entreprises ; la défiscalisation des heures supplémentaires ; la défiscalisation de la prime de noël ; la diminution du taux de CSG pour les retraités gagnants moins de 2 000 euros par mois. L’ensemble de ces dispositions auront un coût d’environ 12 milliards d’euros.

Outre ces annonces, les prix du gaz et de l’électricité n’augmenteront pas au cours des six prochains mois et la hausse de la fiscalité des carburants prévue au 1er janvier n’aura pas lieu non plus.

En ce qui concerne les retraites, les Gilets Jaunes ont largement pu exposer leurs craintes et leurs reproches quant à la réforme à venir.

Toutes ces questions, essentielles, feront l’objet d’un vaste débat public dès le début de l’année 2019. Des concertations auront lieu sur l’ensemble des territoires pour travailler sur ces sujets, réunissant ensemble parlementaires, élus locaux, partenaires économiques et sociaux, et citoyens.