Emmanuel Macron l’avait dit : Il faut que le travail paye et que ceux qui créent les richesses nationales et qui contribuent à la croissance de notre pays soient encouragés.

L’objectif qui avait été annoncé pendant la campagne présidentielle ne laissait de place ni aux doutes et ni aux surprises. Nous mettons aujourd’hui en œuvre les promesses de campagne.

J’entends depuis le mois de janvier les inquiétudes et le grondement des retraités provoqués par la hausse de la CSG entrée en vigueur en début d’année en contrepartie de la suppression d’une partie des cotisations salariales. Je les ai reçus et je les écoute.

Hier, le Premier Ministre a annoncé son intention de « corriger le dispositif » pour environ 100 000 ménages possédant des revenus juste au-dessus du seuil retenu (soit 14 404 euros) : « 100.000 (ménages) dans une zone d’interstice où objectivement ils voient une hausse de la CSG alors que l’addition des deux niveaux de pension les place juste au-dessus du seuil de référence. Pour ces 100.000 Français-là, il faut corriger le dispositif, et nous le corrigerons dans la prochaine loi de finances 2019 ». (Edouard Philippe au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV le 20 mars 2018).

Cette dernière annonce démontre l’intelligence de notre gouvernement à appréhender au plus juste la situation des plus fragiles et prouve qu’il n’est pas fermé au dialogue social.

Rappelons que l’augmentation de la CSG ne concerne pas les plus fragiles, puisque 40% des retraités ne sont pas concernés par cette augmentation. Et parmi les 60% de retraités impactés, 40% bénéficieront progressivement – en 3 ans – de la suppression totale de leur taxe d’habitation. De surcroît, Emmanuel Macron souhaite la suppression pour tous de cette taxe qu’il juge injuste.

Nous pouvons ajouter que le minimum vieillesse va augmenter de 30 euros dès le mois d’avril (803 euros > 833 euros) pour atteindre 900 euros par mois d’ici 2020 (comme l’AAH). D’ores et déjà à l’étude, la ½ part sociale pour les veufs et les veuves, mesure qui existait déjà par le passé.

Le gouvernement garde donc le cap de ces ambitions, de nos ambitions communes : libérer le travail tout en protégeant les plus fragiles.